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OPCupdate - Mars 2025

  • Lettre d'information de mars 2025

L’OPC, un employeur moderne et attractif

L’Office des ponts et chaussées offre à son personnel des tâches variées, exigeantes et d’intérêt public. Avec ses partenaires, il aménage l’espace dans le canton de Berne. En plus de proposer des tâches passionnantes et un climat de travail valorisant, il œuvre pour des conditions de travail modernes et favorables à la famille.

Pour l’Office des ponts et chaussées, il est important de créer de conditions de travail attrayantes et adaptées aux modes de vie actuels, et ce si possible à tous les niveaux. Grâce aux horaires de travail flexibles, au temps partiel, à la codirection et au télétravail, l’Office des ponts et chaussées offre pour de nombreuses fonctions des modèles de travail qui permettent, tant aux hommes qu’aux femmes, de concilier vie professionnelle et vie privée. Il entend ainsi fidéliser son personnel qualifié et rester un employeur concurrentiel sur un marché du travail hautement compétitif. L’égalité des chances doit être encouragée. Mais dans un domaine technique, est-ce vraiment si évident aujourd’hui pour une femme d’occuper une fonction de spécialiste ou de cadre? Stefan Studer, ingénieur en chef cantonal, explique que l’OPC a nettement progressé sur cette question ces dernières années. «Il reste toutefois encore beaucoup à faire. C’est là qu’intervient notre «Vision 2030». Nous promouvons les aptitudes et les compétences de nos collaboratrices et collaborateurs, et offrons aux personnes adéquates une planification de carrière en tant que cadres ou spécialistes. Je suis persuadé que les équipes mixtes sont un gage de qualité. Les nouvelles perspectives et les différents points de vue permettent de prendre de meilleures décisions.» Karin Gilgen, responsable des ressources humaines à la Direction des travaux publics et des transports (DTT), ajoute: «Pour que les femmes puissent s’identifier aux tâches passionnantes de l’OPC, elles ont besoin de modèles féminins. Sur ce point, l’OPC a bien avancé ces dernières années. Il a pu engager des femmes qualifiées aussi bien au niveau de l’encadrement qu’au niveau technique, ce qui me réjouit.»

Quelques visages de l’OPC: grâce à leur travail à l’OPC, Miriam, Lorenz, Eric et Silvia contribuent à façonner de manière significative le canton de Berne.

L’entretien des routes également ouvert au temps partiel

Une grande partie du personnel de l’OPC travaille à l’entretien des routes, un secteur qui reste majoritairement masculin. Les modèles de travail à temps partiel y jouent encore un rôle secondaire. Il est toutefois intéressant de constater que les jeunes hommes sont de plus en plus intéressés par des postes à temps partiel, même à l’entretien des routes. C’est le cas de Simon Brügger, qui travaille comme cantonnier au centre d’entretien d’Innerkirchen, à l’inspection des routes de l’Oberland Est. Ce père de famille, qui travaille à 80 % depuis quelques années, montre qu’un emploi à temps partiel fonctionne également pour ce type d’activité. Comme sa femme exerce également une activité professionnelle, il assume une partie de la garde des enfants. «Grâce au temps partiel, je peux passer plus de temps avec mes enfants», explique-t-il. Il apprécie la flexibilité de son employeur et le fait que ses besoins familiaux soient pris en compte.

Simon Brügger donne l’exemple: le temps partiel est aussi possible à l’entretien des routes (photo: Carolina Piasecki).

Concilier travail et études

Pour Aimée Keller, le travail de gestionnaire de projets en planification des transports au service Planifications est intéressant, car il lui permet de mettre en pratique les connaissances acquises pendant ses études. «Grâce à l’aménagement flexible de mon poste à temps partiel à l’OPC, je peux très bien concilier mon travail avec mes études à l’Université de Lausanne», explique-t-elle. Combiner théorie et pratique est un vrai facteur de motivation pour elle. «Mais c’est aussi parfois un véritable défi de jongler entre plusieurs activités, en particulier pendant la préparation des examens. Heureusement, il règne une très bonne ambiance dans notre équipe et nous pouvons nous soutenir les uns les autres grâce au partage de poste.»

Aimée Keller apprécie de participer à la diversité des affaires de l’administration (photo: Carolina Piasecki).

Codirections: des responsabilités malgré un taux d’occupation réduit

Si l’OPC mise de plus en plus sur des conditions d’engagement modernes, c’est aussi parce que le secteur de l’ingénierie fait face à une pénurie de main-d’œuvre qualifiée. En proposant des emplois à temps partiel et des codirections, il est plus facile de recruter les bonnes personnes. Anic Werder Picuasi et Martin Beusch dirigent ensemble le service Protection contre le bruit, avec un taux d’occupation cumulé de 150 %. «Pour une personne à temps partiel, la codirection est une solution idéale. Il est toutefois important que les deux personnes s’entendent très bien sur le plan professionnel et qu’elles aient les mêmes lignes de conduite. Un petit inconvénient est que cela demande un peu plus de travail pour les échanges», reconnaît Anick Werder Picuasi, qui a trois enfants en plus de son emploi à l’OPC. Elle apprécie de pouvoir occuper un poste de direction tout en travaillant à temps partiel. Pour Martin Beusch, travailler à un taux d’occupation légèrement réduit permet de mieux concilier les exigences professionnelles et familiales. «Dans notre équipe de deux, autonomie et responsabilité sont les maîtres-mots. Trouver de bonnes solutions est une question d’expérience et cela fonctionne mieux dans le cadre d’une codirection équilibrée. La remise en question de nos idées et la réflexion commune sont très importantes à cet égard.»

Anic Werder Picuasi et Martin Beusch, qui codirigent le service Protection contre le bruit, se concertent régulièrement (photo: Carolina Piasecki).

Plus de flexibilité aussi pour les ingénieurs en chef d’arrondissement

Thomas Wüthrich, à la tête de l’arrondissement d’ingénieur en chef II (Berne, Mittelland) depuis près de cinq ans, dirige de manière directe et indirecte une unité organisationnelle d’environ 90 personnes, tout en ayant réduit son taux d’occupation. Sa conjointe, avec qui il partage les tâches familiales, a fait de même. «Nous aimons tous les deux notre travail et souhaitons évoluer professionnellement», explique-t-il. Il trouve toutefois que les représentations sociales ont parfois encore la vie dure: «Après la naissance de notre premier fils, j’ai réduit mon taux d’occupation à 80 % et ma conjointe à 70 %. Alors que mes proches saluaient le fait que je prenne une journée pour m’occuper de mon fils, on a demandé à ma conjointe, parfois sur un ton critique, s’il était bien raisonnable de travailler encore autant en étant maman.» Lorsqu’il a postulé à la place d’ingénieur en chef d’arrondissement, une de ses conditions était de pouvoir travailler à temps partiel. «Heureusement, cela n’a pas été un problème pour l’OPC.» Tout le personnel de l’arrondissement sait ainsi que Thomas Wüthrich n’est généralement pas au bureau le jeudi. Grâce à une bonne planification, à de l’organisation et à des collaboratrices et collaborateurs autonomes, cela fonctionne de manière fluide.

Thomas Wüthrich, ingénieur en chef d’arrondissement à l’AIC II, travaille à temps partiel et s’occupe de ses enfants un jour par semaine (photo: Béatrice Devènes).

Nous sommes un partenaire fiable et prenons au sérieux la responsabilité qui nous incombe en qualité d’employeur.

Karin Gilgen, cheffe des RH de la Direction des travaux publics et des transports (DTT), et Stefan Studer, ingénieur en chef cantonal à la DTT (photo: Christina Hamann).

Karin Gilgen, cheffe des ressources humaines de la Direction des travaux publics et des transports, et Stefan Studer, ingénieur en chef cantonal, nous expliquent comment un employeur public peut se positionner pour rester attrayant. Jetons un œil dans les coulisses des RH à l’OPC pour en savoir plus.

 

L’Office des ponts et chaussées offre des emplois très variés.

Qu’est-ce qui rend l’OPC un employeur particulièrement intéressant, notamment comparé à d’autres employeurs de la branche?

Karin Gilgen: L’OPC modèle et aménage l’espace dans le canton de Berne. Dans le domaine du génie civil, nous assumons un rôle particulier puisque l’OPC est souvent propriétaire des ouvrages. Nous sommes donc responsables de A à Z et pas uniquement pour certaines parties des ouvrages. Actifs partout dans le canton, nous sommes à proximité des lieux de vie des collaboratrices et collaborateurs et offrons ainsi des conditions de travail intéressantes.

Stefan Studer: Nous sommes exemplaires en matière d’égalité et offrons des horaires de travail flexibles à tout le personnel. Nos collaboratrices et collaborateurs disposent de beaucoup d’autonomie et peuvent suivre des projets jusqu’au bout. Nous proposons des postes de travail dans toutes les régions du canton et notre travail est visible pour la population, les communes et les régions.

Gilgen: La «proposition de valeur» du canton s’applique très bien à l’OPC. Nous sommes un partenaire fiable et prenons au sérieux la responsabilité qui nous incombe en qualité d’employeur. Non seulement nous nous engageons pour la population, l’économie et l’environnement, mais nous accordons aussi la plus grande attention à notre personnel.

 

Quels défis particuliers y a-t-il pour recruter des spécialistes?

Studer: La «guerre des talents» et la façon dont nous pouvons nous démarquer des autres employeurs publics ou privés sont des sujets importants pour nous. L’administration publique a, parfois à tort, une image poussiéreuse. Nous voulons donc convaincre les candidates et les candidats que nous sommes un office innovant, qui offre un bon travail au service de la population et des communes.

Gilgen: Souvent, les gens ne savent pas qu’à l’OPC aussi, il y a des tâches stimulantes dans le domaine de la construction, et que ce n’est pas l’apanage des bureaux d’ingénierie et des entreprises de construction. Dans les années à venir, beaucoup de spécialistes qualifiés prendront leur retraite. Nous avons donc commencé à changer de vision et à engager des personnes d’autres domaines spécialisés, comme des géographes ou des biologistes, qui apprennent le métier sur leur lieu de travail. Nous proposons également des places d’apprentissage (élèves) et des stages (étudiants et étudiantes) pour les personnes qui entrent sur le marché du travail.

 

L’équilibre entre vie privée et vie professionnelle joue-t-il un rôle important lors du recrutement?

Studer: Oui, c’est très important. Le temps partiel et/ou le télétravail sont possibles dans beaucoup de fonctions à l’OPC. Le modèle de temps de travail annualisé permet d’organiser les horaires de présence de manière flexible dans le cadre des besoins d’exploitation.

Gilgen: Chez nous, les taux d’occupation peuvent s’adapter à la situation personnelle des gens. Un poste au service d’entretien des routes est donc également attrayant. Comparé au secteur de la construction, nos horaires de travail sont plus réguliers et planifiables, malgré le service de piquet et les interventions de nuit.

 

Quelles qualifications et compétences recherchez-vous chez les personnes recrutées?

Studer: Tout dépend de la fonction. De manière générale, on peut dire que les compétences personnelles et sociales ainsi que le leadership ont nettement gagné en importance ces dernières années. Pour concevoir des projets complexes et acceptables pour tous tout en tenant compte des intérêts des uns et des autres, il faut bien sûr des compétences techniques et méthodologiques, mais aussi de l’empathie et une capacité à mener à bien des discussions difficiles.

Gilgen: Bien entendu, nous accordons toujours beaucoup d’importance aux connaissances techniques, tant pour les tâches d’entretien que dans les projets. Mais nous recherchons aussi des personnes ouvertes au changement, prêtes à accompagner la transformation numérique et à assumer des responsabilités. L’OPC propose aussi d’acquérir des compétences en cours d’emploi grâce à ses programmes de formation dans le domaine de la construction de routes (Trainee-Programm Tiefbauamt en allemand).

 

Que faites-vous pour promouvoir une culture d’entreprise permettant d’attirer de nouveaux talents et de fidéliser le personnel?

Studer: Nous offrons un environnement de travail stimulant, favorisant l’autonomie, et valorisons le travail de nos équipes. Nous sommes également présents sur les réseaux sociaux (Youtube, Instagram et LinkedIn) et communiquons régulièrement sur notre travail et nos projets au moyen de newsletters. La Vision de l’OPC 2030 met l’accent sur l’innovation et le développement de nos collaboratrices et collaborateurs.

 

Comment l’OPC encourage-t-il le perfectionnement et le plan de carrière de son personnel?

Gilgen: Les formations continues sont encouragées, y compris financièrement. La planification de la relève et les plans de carrière sont réalisés de manière systématique: nous proposons des entretiens de développement à toutes les personnes intéressées ou dont le potentiel a été identifié afin de leur montrer les perspectives d’évolution qui s’offrent à elles.

Studer: L’OPC propose non seulement des fonctions de cadre, mais aussi des parcours de spécialiste très intéressants. Les responsables de projet peuvent par exemple assumer des responsabilités dans des groupes spécialisés internes ou encadrer des projets suprarégionaux. Tout cela encourage le réseautage, améliore la compréhension réciproque et favorise l’échange de bonnes pratiques.

 

Utilisez-vous des outils numériques ou des méthodes de travail modernes pour vous positionner comme employeur innovant?

Studer: Oui, l’OPC mise beaucoup sur le numérique, tant à l’interne qu’à l’externe, pour le contact avec la clientèle et ses partenaires. Il introduit en ce moment la planification numérique des ouvrages BIM et sert ainsi d’exemple, par ex. auprès des communes. La Digiteam, un groupe de travail représentatif chargé du numérique, examine toutes les idées reçues, soumet des propositions à la direction et coordonne la mise en œuvre des projets.

Gilgen: Partout à l’OPC, de nombreux projets de numérisation sont en cours ou mis en œuvre, par exemple la planification numérique des interventions d’entretien des routes.

 

Comment rendez-vous les places de travail à l’OPC intéressantes pour les jeunes générations? Comment vous adressez-vous à la génération Z et aux «millenials»?

Studer: Nous répondons à leurs besoins en leur offrant des conditions de travail avantageuses, des tâches variées, de l’autonomie, mais aussi en leur mettant à disposition des possibilités de réseautage et des plateformes d’échange au sein de l’office. Un parrain ou une marraine les accompagne et les coache.

Gilgen: En échange, la jeune génération apporte toute ses connaissances et sa familiarité avec le numérique. Nous avons constaté que cette génération recherche un travail qui a du sens, des horaires flexibles, une bonne sécurité de l’emploi et des projets intéressants.

Réaménagement de la traversée de Bellmund

Photo: Carolina Piasecki

La sécurité des cyclistes doit être améliorée entre Bellmund et Hermrigen dans le Seeland bernois. Le tronçon du projet «Traversée de Bellmund» est sur le point d’être réalisé. Dans le cadre de ce projet d’assainissement, la sécurité et l’accessibilité seront améliorées pour l’ensemble des usagères et usagers de la route et l’exposition au bruit sera réduite pour la population riveraine.

Ces dernières années, le trafic cycliste a gagné en importance et la demande en infrastructures attractives comme les bandes et les voies cyclables a augmenté en conséquence. Le canton de Berne veut tenir compte de cette évolution et prévoit de rendre le tronçon entre Bellmund et Hermrigen plus sûr pour les cyclistes. La revalorisation de cet axe situé sur le territoire de la commune de Bellmund est inscrite dans le projet d’agglomération, un instrument de développement urbain et du trafic qui soutient (financièrement) les agglomérations dans l’amélioration de leurs infrastructures. Initialement, il était prévu de réaliser un projet global comprenant trois tronçons et quatre communes: «Traversée de Bellmund», «Bellmund–St. Niklaus (Merzligen)» et «St. Niklaus (Merzligen)–Hermrigen». Comme la planification n’était pas au même stade pour les trois tronçons, il a été décidé que le premier volet deviendrait un projet séparé et prioritaire. Les deux tronçons restants seront vraisemblablement mis à l’enquête publique en 2025 et réalisés dans les années à venir.

Adaptation de l’espace routier aux exigences de sécurité actuelles

«Après une phase de planification intense, les travaux à Bellmund devraient commencer à l’été 2025.», se réjouit Myriam Moser, cheffe de projet à l’arrondissement d’ingénieur en chef III. Elle a repris le projet il y a environ un an: «Il va permettre d’améliorer la sécurité pour les personnes circulant à vélo, à pied ou en voiture sur un tronçon d’environ 1,3 kilomètre. L’espace routier respectera ainsi les exigences en vigueur.» Aux deux entrées de la localité, un dos d’âne sera installé afin de signaliser clairement l’entrée dans le village. La route jusqu’à l’arrêt de bus «Stöckleren» sera réaménagée en une chaussée à voie centrale banalisée large de 4,5 mètres avec une bande cyclable de 1,5 mètre de chaque côté. «Sur une chaussée à voie centrale banalisée, il n’y a pas de ligne médiane. Cela augmente l’attention des automobilistes.», explique Myriam Moser.

Entrée nord du village: chaussée à voie centrale banalisée avec deux bandes cyclables.

De plus, le passage pour piétons situé à la jonction avec la Jensgasse sera déplacé et équipé de signaux lumineux qui amélioreront la sécurité des enfants sur le chemin de l’école. Vu la place limitée et pour modérer encore davantage le trafic, l’arrêt de bus «Dorf» sera transformé en arrêt sur chaussée. Des bandes médianes polyvalentes seront installées, qui pourront servir de zone d’attente avant de tourner. Les bandes polyvalentes et les passages pour piétons seront complétés par des îlots centraux (avec des marquages ou en dur). «Deux passages pour piétons seront supprimés, puisqu’ils ne respectent pas les normes de fréquentation prévues.», souligne la cheffe de projet. Les arrêts de bus «Stöckleren» seront optimisés et réaménagés afin d’être accessibles sans obstacles.

Grâce au réaménagement, la situation actuelle à l’arrêt de bus «Stöckleren» sera améliorée en particulier pour les personnes à mobilité réduite (photo: Saluel Peter Jaggi).

Entre l’arrêt de bus «Stöckleren» et l’entrée sud dans la localité, un trottoir faisant office de voie pédestre et cyclable d’un largeur de 2,50 mètres sera mis en place sur un côté de la route. De l’autre côté, une voie cyclable d’une largeur de deux mètres séparée de la route par une bande verte sera installée. Tout le revêtement sera renouvelé pour réduire le bruit du trafic.

Fin des travaux en 2027

Après la fin des travaux de réfection qui dureront environ un an, il faudra encore attendre six mois pour installer le nouveau revêtement en raison d’éventuels tassements. Le projet d’environ 4,2 millions de francs devrait ainsi être achevé en 2027.

Achat prévisionnel de terrain par la commune

L’espace limité et la gestion des intérêts divergents au sein du village sont toujours un défi dans ce type de projet. En effet, les améliorations de la sécurité du trafic et de l’accessibilité requièrent des surfaces supplémentaires. La commune de Bellmund avait déjà acquis du terrain au préalable et l’a désormais transmis au canton pour le projet. Cela a accéléré le processus de planification et fait gagner un temps précieux. Grâce à une communication ouverte et à la prise en compte des différentes demandes, il a été possible de tenir compte au maximum des besoins des usagères et usagers de la route malgré l’espace limité à disposition. Myriam Moser est satisfaite du déroulement du projet: «Nous sommes parvenus à planifier le réaménagement de la traversée du village de manière uniforme et cohérente, rendant son utilisation claire et prévisible pour tout le monde, ce qui renforce la sécurité.»

Réfection de la route cantonale Gärbi–Zihlmatt et nouveau chemin piéton

À Eggiwil, dans l’Emmental, la route cantonale trop étroite pour le trafic mixte a été élargie et remise en état. Le projet comprend également la reconstruction du pont enjambant le Röthenbach ainsi que l’aménagement d’un nouveau chemin piéton entre le hameau de Leimen et Eggiwil. Sur le point d’être terminé, ce tronçon de route se situe sur la route de jonction régionale Linden–Röthenbach–Schüpbach.

Tronçon concerné par la réfection.

Les travaux de réfection du tronçon Gärbi–Zihlmatt ont commencé en avril 2023 à côté du pont existant. «Même si le pont de Leimen, datant de 80 ans, présentait une capacité de charge encore suffisante, l’infrastructure globale présentait des dommages flagrants» explique Thomas Varrin, chef de projet Construction de route à l’AIC IV.

Destruction de l’ancien pont.
L’ancien pont de Leimen est resté accessible pendant la construction du nouvel ouvrage.

Davantage de place sur le nouveau pont

Le trafic a fortement évolué ces 80 dernières années: des véhicules toujours plus nombreux, plus lourds et plus larges circulent sur nos routes. «C’est également pour cela qu’il a été décidé de construire un nouveau pont plutôt que de rénover l’ancien», explique Michael Bill, chef de projet Ouvrages d’art à l’OIC IV. Pendant les travaux qui ont duré une année, une voie de l’ancien ouvrage est restée ouverte pour permettre le trafic de transit. Le nouveau pont a également permis d’augmenter le débit du Röthenbach et de lui offrir plus d’espace.

Construction du nouveau pont.
Le nouveau pont vu depuis le nouveau mur de rive.

Une réfection riche en défis

Il était depuis longtemps question de construire un nouveau chemin piéton entre Eggiwil et le hameau de Leimen/Freudisey, notamment pour renforcer la sécurité sur le chemin de l’école. En outre, la route cantonale jugée trop étroite pour le trafic mixte existant a été élargie à 6,30 m dans le cadre du projet de réfection.

Au début des travaux, la route était visiblement en mauvais état. Les fissures témoignaient d’une infrastructure insuffisante et irrégulière à l’origine d’importants dégâts et d’ornières. «La réfection de la route était urgente», confirme Thomas Varrin.
 

Ancienne couche d’imprégnation qui stabilisait le revêtement.

Les principes de construction circulaire ont été appliqués de manière systématique: une fois les anciens revêtements pollués retirés, une grande partie de l’ancienne chaussée a pu être concassée, stabilisée avec un mélange de chaux et de ciment puis réutilisée sur place. Un remplacement complet du matériel n’étant pas nécessaire, il a été possible d’économiser de l’argent et des ressources.

Concassage de l’ancienne chaussée.

À des fins de protection des sols, une grande partie des matériaux de la couche supérieure attenante, fortement polluée, ont été éliminés et n’ont pas pu être réutilisés.

Chantier retardé en raison du mauvais temps

Durant les mois d’hiver notamment, les travaux ont dû être interrompus en raison de la météo défavorable. Le chantier se trouvant dans une zone ombragée, la neige a mis plus de temps à fondre que prévu. Le chantier a dû être mis à l’arrêt de novembre à mi-avril.

Fin des travaux en vue

À la mi-avril 2025, les travaux de réfection du tronçon 5 reprendront et deux nouveaux arrêts de bus seront construits. L’abribus actuel a déjà été mis en vente par la commune d’Eggiwil. Les coûts du projet s’élèvent au total à 5,68 millions de francs, dont 1,4 million pour la construction du pont.
Le chef de projet se réjouit que les travaux aient jusqu’à présent pu se dérouler sans accident malgré le trafic de transit. «J’espère que cela restera le cas jusqu’à la fin des travaux, prévue en août 2025.»

Réfection Gärbi–Zihlmatt: plan d’ensemble 1:2000.
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