OTP News - Août 2022

Chère lectrice, cher lecteur,
Vous avez sous vos yeux le premier numéro de la newsletter de l’OTP, un projet qui a longtemps mûri et qui, j’en suis sûr, répond à l’intérêt grandissant pour les thèmes de la mobilité et des transports publics. L’idée est de transmettre des informations de première main et d’apporter des connaissances inédites. Outre la Stratégie de mobilité globale du canton de Berne 2022 (SMG) adoptée récemment par le Conseil-exécutif, cette première édition des «OTP News» contient de nombreuses nouveautés et actualités. Un grand merci à Philipp Mäder, ancien co-chef de l’OTP, et à Deborah Bösch, stagiaire de haute école, pour leur précieuse contribution à ce lancement. Bonne lecture !

Christian Aebi, chef de l’Office des transports publics et de la coordination des transports (OTP)

Le Conseil-exécutif a adopté récemment la Stratégie de mobilité globale 2022 (SMG 2022), qui définit l’orientation à long terme de la politique du canton de Berne en matière de mobilité. Christoph Neuhaus, directeur de la DTT, nous présentera les nouveaux points de cette stratégie, thèmes qui seront aussi abordés lors de la Journée bernoise des transports en août 2023. Ulrich Seewer, ancien chef de l’OTP, et Katja Bessire, responsable de la section Coordination des transports, nous fournissent, dans le cadre d’un dialogue passionnant, un aperçu de l’évolution de la SMG entre 2008 et 2022.


Je suis très heureux que ce premier numéro des «OTP News» soit consacré à la Stratégie de mobilité globale (SMG). Pour moi en tant que chef de la DTT, la SMG représente un instrument central pour le développement de la mobilité dans le canton de Berne. Depuis l’adoption en 2008 de la version initiale, de nombreuses mesures et projets issus de la SMG ont été réalisés. Il est important pour le canton que ce processus se poursuive. L’évolution rapide du secteur de la mobilité a toutefois changé la donne et il a été nécessaire de compléter notre orientation stratégique. J’ai donc confié à l’OTP la mission d’actualiser la SMG de 2008. Je suis convaincu qu’avec la version 2022, nous disposons d’une stratégie qui contribuera à promouvoir durablement la mobilité dans le canton de Berne. La SMG 2022 sera également au cœur des exposés que nous présenterons au public lors de la Journée bernoise des transports en août 2023. Je vous donne donc rendez-vous à cette date!

Christoph Neuhaus, chef de la Direction des travaux publics et des transports

Le système global des transports est en pleine mutation et requiert sans cesse de nouvelles solutions. Qu’entreprend-on dans ce domaine et quels sont les objectifs poursuivis dans le cadre d’une stratégie globale de mobilité (SMG) ? Entretien avec Ueli Seewer, ancien co-responsable de l’OTP, aujourd’hui vice-directeur de l’Office fédéral du développement territorial, et Katja Bessire, l’actuelle responsable de la section Coordination des transports de l’OTP.

 

Monsieur Seewer, vous avez largement participé à l’élaboration de la SMG en 2008. Quelles étaient les raisons qui ont conduit le canton de Berne à développer cette stratégie?

U. Seewer: Lorsque j’étais à la tête de la section Mobilité globale de la TTE (aujourd’hui DTT), l’une de mes premières missions avait été d’instaurer une coordination entre les différents modes de transport et l’aménagement du territoire. Ce qui manquait était une planification stratégique à long terme, valable pour l’ensemble des offices et des Directions. En plus des instruments de planification alors mis en place dans le domaine des routes, nous voulions également disposer d’une base en vue d’une coordination avec l’urbanisation, notamment pour les projets d’agglomération. C’est là que nous avons identifié le besoin de déterminer un positionnement commun à l’échelle cantonale.

 

Pensez-vous que les objectifs déterminés dans le cadre de la SMG 2008 ont été atteints?

U. Seewer: Les objectifs fixés à l’époque n’étaient pas quantifiables. La SMG nous a permis d’ancrer la stratégie ETG (éviter l’augmentation du trafic, transférer et gérer le trafic) pour le canton de Berne. Le fait que ces trois axes servent aujourd’hui encore de base sont pour moi la preuve de la pertinence de la SMG 2008.

 

Selon vous, à quoi ressembleraient aujourd’hui les transports dans le canton de Berne si la SMG n’avait pas été mise en œuvre?

U. Seewer: Quand on élabore une stratégie, au même titre que le contenu, c’est aussi le processus d’élaboration qui permet d’obtenir des changements concrets. Sans la SMG, les différents secteurs auraient certainement continué à élaborer leurs propres planifications, sans tenir suffisamment compte des interfaces. Le processus a donc eu des effets très positifs, puisqu’il a facilité la collaboration et permis des échanges. Sans cette stratégie, en cas d’interventions parlementaires du Grand Conseil ou de demandes concernant les projets d’agglomération ou les conceptions régionales des transports et de l’urbanisation (CRTU), il aurait fallu improviser un positionnement commun à partir d’avis dispersés. La mise au point de cette approche concertée et l’élaboration d’un document sur lequel on peut s’appuyer ont certainement également contribué au fait que, par rapport à d’autres cantons, le canton de Berne a pu bénéficier d’un nombre relativement élevé de subventions, notamment pour les projets d’agglomération.

K. Bessire: Cette collaboration entre les différents offices et Directions représentait un point essentiel de la mise à jour de la stratégie. Grâce à la mise en place d’une organisation de projet largement représentative, l’ensemble des aspects liés à l’aménagement du territoire, à l’économie, à l’écologie et à la mobilité ont pu être pris en compte. Cela a permis d’enrichir le contenu de la SMG et d’en faire un instrument consolidé de planification pour le canton. La stratégie constitue au final à la fois un moyen de communication commun et un signe concret de notre volonté de coopérer à l’échelle cantonale, mais aussi avec les régions et les communes. 

 

Quelle est votre impression de la stratégie de mobilité globale du canton de Berne 2022?

U. Seewer: La nouvelle version est plus longue et détaillée que la SMG 2008. Je trouve particulièrement intéressants les différents champs d’action détaillés en annexe. Ils sont formulés de manière générale tout en reflétant bien le système dans son ensemble. Malgré le fait que le canton de Berne comporte de nombreuses zones très différentes, l’approche régionale est peu abordée dans la SMG 2022.

K. Bessire: Nous avons essayé de prendre davantage en compte les particularités régionales, p. ex. en formulant des valeurs cibles différentes selon le type d’espace. Il s’est toutefois rapidement avéré que cela devrait faire l’objet d’un mandat séparé étant donné la portée politique de cet aspect ; de plus, le processus d’élaboration de la stratégie s’en serait trouvé prolongé. C’est pour cela que l’une des premières étapes de mise en œuvre de la SMG 2022 porte sur l’axe directeur 2.9, qui vise à définir des valeurs cibles pour les différents types d’espace cantonaux. Il est également prévu que ces valeurs servent de base pour les CRTU et les projets d’agglomération.

 

Madame Bessire, des mesures voire des sanctions sont-elles prévues si les offices cantonaux spécialisés n’atteignent pas les objectifs décrits dans les champs d’action ? 

K. Bessire: Il n’est évidemment pas question de sanctionner qui que ce soit. La SMG 2022 a pour vocation de servir de ligne directrice aux offices et Directions participantes en matière de politique cantonale de mobilité. Nous avons prévu de mettre en place un système de surveillance et de controlling afin d’observer la mise en œuvre de la SMG 2022 dans l’administration cantonale. Nous veillerons à impliquer les offices concernés et contrôlerons régulièrement le degré de mise en œuvre de la SMG 2022. 

U. Seewer: Pour moi, ce controlling est précisément ce qui « donne vie » à la stratégie. Les contrôles mentionnés dans la SMG 2008 n’ont malheureusement pas été effectués alors que j’étais en poste à l’OTP (jusqu’en 2016).

 

Monsieur Seewer, la Confédération a récemment mis à jour la partie Programme du plan sectoriel des transports. Quels objectifs la Confédération veut-elle atteindre, et avec quelle stratégie ? À quoi ressemble le plan de mise en œuvre au niveau fédéral ?

U. Seewer: Le contexte était assez similaire à celui de la SMG. Nous voulions accorder de nouveau une importance plus grande à la mise en place d’une coordination globale entre les transports et l’aménagement du territoire. Le plan sectoriel de 2006 était par ailleurs obsolète. L’objectif était donc de réviser le contenu des bases de planification tout en optimisant les processus et l’acceptation du concept au sein de l’administration et parmi les cantons. L’une des préoccupations était de prendre en compte le point de vue des régions. De nouveaux organes ont été mis en place en vue de promouvoir un dialogue permanent.

Dans le plan sectoriel des transports, la Confédération définit différents besoins d’actions et orientations pour la « Région de la ville fédérale », et donc le canton de Berne, qui constitue l’un des 12 territoires d’action du plan. Sur quels éléments met-on les priorités dans le canton de Berne ?

U. Seewer : Dans le canton de Berne, les efforts se concentreront sur l’axe principal reliant les grands centres Thoune, Berne et Bienne, ainsi que sur l’axe ouest-est (en direction d’Olten, pied sud du Jura). Ces axes présentent en effet un potentiel important en matière de développement urbain et économique, ainsi que pour le transfert du trafic vers les transports publics. Ils doivent par ailleurs en partie être réaménagés, car ils cristallisent les principaux problèmes en termes de trafic.

 

Selon vous, à quoi ressemble le système de transport idéal en Suisse en 2050 ?

U. Seewer: Vous me posez une colle! Le point essentiel pour moi en 2050 portera surtout sur le fait que tout soit accessible en déambulateur (rires).

K. Bessire : Pour moi, le système de transport idéal en 2050 serait un système accessible à l’ensemble de la population. J’imagine une offre de transport et des infrastructures axées sur la durabilité, qui seraient simples d’utilisation, faciles d’accès et abordables, de manière à rallier le maximum d’utilisatrices et d’utilisateurs. J’espère aussi que les incitations à se détourner des modes de transport gourmands en espace et en énergie, et donc moins écologiques, seront plus nombreuses.

La desserte de Köniz à long terme par les transports publics figure à l’ordre du jour depuis de nombreuses années. Köniz est actuellement desservie par la ligne de bus 10, très fréquentée, ainsi que par la ligne de bus 17 et le RER S6 Berne–Schwarzenburg. Afin d’améliorer la situation actuelle, des méga-trolleybus à double articulation seront mis en service sur la ligne 10 (tronçon Köniz) à partir de 2025 comme solution transitoire. Un examen d’opportunité (EO) lancé en avril 2022 permettra de déterminer la desserte par les TP la plus pertinente à long terme.

 

Études disponibles à ce jour
La question de la desserte à long terme de Köniz par les transports publics a été examinée dans l’étude d’opportunité (EO) pour Berne, volet Berne Sud, achevée en 2008. L’EO montre que la meilleure solution pour remplacer la ligne de bus 10 est de combiner une nouvelle ligne de tram et la ligne RER S6 à une cadence au quart d’heure. Le prolongement de la ligne RBS et la création d’un nouvel axe nord-sud a été qualifié d’«option à long terme». Avec le rejet clair par les citoyennes et citoyens de Köniz de la construction d’une ligne de tram en 2014, la question de la desserte à long terme de Köniz reste ouverte. L’introduction de la cadence au quart d’heure de la ligne S6 entre Berne et Niederscherli a été décidée par la Confédération dans le cadre de l’étape d’aménagement PRODES 2035. Afin de pouvoir réaliser ce projet, une double voie devra être aménagée entre les «Vidmarhallen» et la gare de Köniz.

La desserte de demain
Deux options à long terme se dessinent dans le cadre de deux projets récemment achevés, à savoir la Stratégie du réseau TP de l’agglomération centrale bernoise (CRBM 2020) et l’EO Desserte en transports publics du site de l’Hôpital de l’Ile (DTT 2021) : un prolongement du réseau bernois de tram, c.-à-d. la reprise d’un projet de tram pour Köniz et un tram allant jusqu’à la gare de marchandises, ou une liaison ferroviaire nord-sud (prolongement de la ligne RBS).

Les processus de planification et d’autorisation étant relativement longs pour les deux options, une prise de décision rapide serait souhaitable. Il faut aussi tenir compte des délais de financement de la Confédération. Le projet «EO TP Köniz / Berne sud» va dans ce sens. L’EO doit fournir les bases pour le choix du système le plus durable. Les évolutions intervenues depuis 2008 et les prévisions de trafic sont prises en compte. Outre les aspects liés au trafic, une place importante est accordée à l’aménagement du territoire et à la planification de l’urbanisation, comme en atteste la composition des comités de projet. Le projet est piloté par une délégation des autorités, sous la direction de Christoph Neuhaus, conseiller d’État. Font partie de cette délégation Evi Allemann, conseillère d’État, ainsi que des représentant·es des communes de Berne, Köniz et Schwarzenburg, et de la Conférence régionale de Berne-Mittelland.

Prochaines étapes
L’OTP assure le pilotage opérationnel du projet. L’EO a été lancée en avril 2022 et les résultats sont prévus pour l’été 2023. Toutes les parties prenantes concernées seront impliquées dans le processus. La première réunion avec le groupe de suivi a eu lieu à la fin du mois d’août 2022.

Il y a 175 ans, le 9 août 1847, la mise en service de la première ligne ferroviaire suisse, plus communément appelée « Spanisch-Brötli-Bahn », permit de réduire considérablement le temps de parcours entre Zurich et Baden. En effet, le train effectuait en 45 minutes seulement le trajet de 22,5 km qui nécessitait auparavant trois heures de calèche. Les bases du développement industriel, technologique, territorial et social de la Suisse étaient ainsi jetées. À cette occasion, les Journées portes ouvertes du chantier « Avenir de la gare de Berne » des 3 et 4 septembre 2022 vous permettront de découvrir le plus important chantier ferroviaire du canton, qui donnera naissance à la future gare de la capitale. 


Aujourd’hui, les transports publics proposent un véritable réseau de correspondances bien synchronisées entre le train, l’autobus, le tram, le bateau et les remontées mécaniques dans toutes les régions de Suisse et bénéficient du large soutien de la population ainsi que des responsables politiques. En guise de remerciement, l’Association suisse des transports routiers (ASTAG) célébrera avec la population tout au long de l’année 2022, le 175e anniversaire du chemin de fer en Suisse.

Vous trouverez le programme des festivités sous : 175-ans.ch

Le plan directeur cantonal est en cours de refonte. L’OTP a remanié et restructuré les contenus concernant les transports et la mobilité, en collaboration avec les offices cantonaux chargés des transports publics et de l’aménagement du territoire. La stratégie de développement spatial sera complétée par les nouveaux éléments de la SMG 2022 du canton de Berne. De nouvelles fiches de mesures sur le thème du transport de marchandises et de la logistique seront en outre intégrées au plan directeur.

La dernière mise à jour du plan directeur cantonal dans le domaine du trafic et de la mobilité remonte à 2014. Depuis, seules des modifications ponctuelles de la stratégie et des mesures ont été apportées dans le cadre du controlling bisannuel des prestations. Début 2020, les offices cantonaux des transports ont constaté d’importants besoins d’adaptation dus aux nouvelles conditions-cadres. Un groupe de travail avait alors été chargé de remanier les thèmes de la mobilité et des transports. Les résultats de ce travail sont intégrés dans la version 2022 du plan cantonal

Lien: Adaptations apportées au plan directeur en 2022 : procédure de participation publique

Politique des transports: de nouvelles conditions-cadres fédérales
Au niveau national, le plan sectoriel des transports est l’instrument de coordination stratégique pour différents modes de transports (route, rail, air, navigation, transport souterrain de marchandises). Au cours des deux dernières années, la confédération a remanié en profondeur la partie Programme du plan sectoriel des transports. La nouvelle partie Programme, intitulée « Mobilité et territoire 2050 » a été approuvée par le Conseil fédéral le 20 octobre 2021. Elle définit les objectifs et les bases pour la planification d’infrastructures et de systèmes de transports nationaux, posant le cadre du développement à long terme d’un système global de transport coordonné avec le territoire et l’environnement.

Les deux instruments, à savoir la partie Programme du plan sectoriel des transports et la Stratégie de mobilité globale du canton, représentent l’assise de la partie Transports du plan directeur cantonal et servent de base pour les parties stratégie et Mobilité.  

Harmonisation accrue du développement des transports et de l’urbanisation
Un point central des nouveaux contenus du plan directeur en matière de mobilité et de transports est le développement des transports et de l’urbanisation. Dans le chapitre « Faire concorder le développement des transports et communications et celui du milieu bâti », les facteurs d’influence majeurs de la politique de transport dans le domaine de l’urbanisation ont été concrétisés. Faire concorder le développement des transports et de l’urbanisation en tenant compte des différents modes de transport est un défi de taille : le plan directeur définit les mesures à prendre et les objectifs à atteindre.

Grâce à l’intégration dans le plan directeur cantonal des objectifs partiels pertinents pour l’organisation du territoire, d’une stratégie qui s’articule autour de quatre points et des différents axes directeurs de la Stratégie de mobilité globale du canton de Berne 2022, ces contenus deviennent obligatoires pour les autorités. Autrement dit, ils constituent un cadre contraignant pour les niveaux en aval (régions et communes) ainsi que pour la coordination avec les cantons voisins et la Confédération.

Restructuration de la partie consacrée aux mesures
Des mesures concrètes ont été élaborées à partir des objectifs et des stratégies thématiques. La partie consacrée aux mesures dans les domaines de la mobilité et des transports a également été remaniée et restructurée.

Certaines fiches de mesures du plan directeur ont été actualisées et complétées, d’autres supprimées (cf. explications). Deux nouvelles fiches (logistique et transport de marchandises) ont été créées. 

La ligne de bus Spiez–Interlaken, mise en service en 2020, est un succès. C’est ce que révèle le rapport de monitoring sur la qualité d’exploitation que l’OTP avait commandé sur mandat de la Conférence régionale Oberland-Est. La nouvelle ligne remplit les exigences au niveau de la ponctualité et de la sécurité des correspondances. De légères adaptations de l’année d’horaire 2022 ont été effectuées sur la base de ces résultats.

Dans le cadre du changement d’horaire de décembre 2020, la liaison ferroviaire régionale Spiez–Interlaken a été remplacée par une ligne de bus. La mise en place de cette ligne fait suite à une décision du Grand Conseil en 2017. La nouvelle ligne 60 permet d’assurer une desserte de qualité par les transports publics pour les communes de Faulensee, Leissigen et Därligen. Avant ce changement, de nombreux doutes avaient été émis quant à la fiabilité de la desserte. Pour cette raison, l’OTP a réalisé un monitoring pendant toute l’année d’horaire 2021, conformément à la demande émise par la Conférence régionale Oberland-Est dans le cadre du schéma d’offre. Outre l’OTP et la Conférence régionale, des représentants de Leissigen et de CarPostal ont suivi ce monitoring.

Une ponctualité sans faille
Le monitoring a montré que la ponctualité et la garantie de desserte de la ligne 60 sont dans l’ensemble très bonnes. Ainsi, 99 % des bus sont arrivés à l’heure à Spiez. Les départs ont été un peu moins ponctuels (93,2 % de départs à l’heure) en raison de l’attente de trains en retard, ce qui a néanmoins permis de garantir les correspondances. Malgré cette valeur inférieure, les correspondances à Spiez sont mieux garanties qu’à l’époque de la liaison ferroviaire en 2019 et 2020. Les bus assurant le transport des écolières et écoliers ont été ponctuels, à quelques exceptions près.

L’arrivée sur l’autoroute A8 à Därligen Est a un très faible impact sur la qualité de l’exploitation. Les rares embouteillages survenus sur l’A8 n’ont par ailleurs que très peu affecté la ponctualité des bus.

Durant certains mois, la ponctualité a été moindre en raison de divers événements imprévus. Ainsi, fin janvier, les conditions hivernales ont été mauvaises à plusieurs reprises ; en février, un éboulement s’est produit entre Faulensee et Leissigen ; en juin, des intempéries ont endommagé la route et en septembre, des travaux et restrictions du trafic ferroviaire ont impacté la circulation sur la ligne de bus 60.

Mise en place de mesures ciblées
Selon les conclusions du rapport de monitoring, il y a peu de choses à changer. Des mesures d’optimisation de l’horaire ont déjà été mises en place. Ainsi, certaines heures de passage ont été adaptées le long du trajet, ce qui permet notamment d’améliorer la ponctualité des bus assurant le transport des écolières et écoliers.

L’entrée d’autoroute Därligen Est ne représente pas un problème pour les bus. Les automobilistes se montrent tolérant·e·s et accordent la priorité aux bus en cas de trafic dense. Néanmoins, comme cela ralentit la circulation, des situations à risque peuvent en résulter, les usagères et usagers de la route situés plus en arrière pouvant se faire surprendre par ce ralentissement soudain. Afin de réduire le risque d’accident, l’OTP, l’AIC II, la Conférence régionale Oberland-Est et CarPostal vont donc présenter leurs conclusions à l’Office fédéral des routes et discuter des mesures possibles.

58 %: c’est le taux de femmes qui travaillent à l’OTP selon la division binaire des genres. Ce chiffre nous place en tête dans le secteur des transports publics et de la mobilité. Nous sommes convaincu·e·s que des équipes mixtes sont un plus pour l’ensemble des utilisatrices et utilisateurs des TP! 
Pour plus d'informations sur l'organisation et la mission de l'OTP, voir Office des transports publics et de la coordination des transports (be.ch).